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En fonction de vos habitudes, nous sommes en mesure d’assurer des prises live simultanées de plusieurs musiciens et/ou instruments, ou bien, si vous préférez, des prises individuelles successives.

Les prises individuelles permettent, par exemple, de capter une voix ou un instrument partie par partie, pour optimiser la qualité des prises. Elles confèrent généralement une meilleure concentration des musiciens sur la qualité de l’interprétation.

Mais nos 2 cabines couplées à la salle de loisir permettent aussi, si nécessaire, de dissocier les sons des différents instruments issus d’une prise live groupée. Par exemple, pour un groupe pop/rock de 4 musiciens qui souhaite jouer live, nous proposons de grouper dans la cabine A batterie, bassiste, guitariste ; l’amplificateur de ce dernier étant capté depuis la salle de loisir alors que le chanteur sera isolé dans la cabine B. Ainsi, la prise permet d’individualiser chaque son pour optimiser le mixage, tout en gardant l’énergie d’un jeu live de l’ensemble du groupe.

Des acousticiens ont participé à la conception de l’acoustique des 2 cabines, avec l’objectif d’obtenir un son naturel, ni trop mat, ni trop réverbérant. L’acoustique et le temps de réverbération de nos cabines a ainsi été corrigé, optimisé, mesuré et contrôlé pour toutes les fréquences audibles.

La structure intérieure des cabines joue le rôle de bass trap sur le bas du spectre, tandis qu’une combinaison d’absorbeurs (mousses en basotect et panneaux en laine de roche), de panneaux à séquence diffusante de 25cm d’épaisseur et de diffuseurs bi-dimensionnels assure la neutralité acoustique indispensable à une prise de son professionnelle.

Le numérique permet beaucoup aujourd’hui. Mais le passage d’une onde sonore physique au numérique reste un moment crucial sur lequel nous apportons le plus grand soin, avec un matériel particulièrement sensible.

Micros dynamiques à bobine, rubans, ou statiques, large ou petite membrane, cardioïde, omni ou figure 8, préamplificateur à lampe ou à transistor, avec ou sans transformateur, coloré ou transparent … les meilleurs ingrédients sont disponibles pour enregistrer vos sons à la hauteur de vos ambitions. Nos micros et périphériques hardware, vintage ou modernes, sont issus des meilleures marques du marché (Neumann, SSL, Trident, Universal Audio…). Nous apprécions également travailler avec des fournisseurs plus récents, moins célèbres mais tout aussi rigoureux que ces marques légendaires comme SoundSkulptor, Elysia ou Heritage Audio.

Acoustique, matériel de qualité et décisions de l’ingénieur du son sont des éléments capitaux. Mais au final, une bonne prise, c’est vous ! Nous mettons donc tout en oeuvre pour que votre interprétation soit la meilleure possible, en vous mettant dans les conditions les plus adéquates, en termes de confort, d’éclairage, de réseau casque.

Concernant les instruments, il est toujours préférable d’enregistrer avec vos instruments habituels. C’est un gage de qualité et un gain de temps. Toutefois, si vous le souhaitez, et en fonction de leur disponibilité, nous pouvons mettre à votre disposition des instruments du studio : batterie, guitare électrique, basse, synthétiseur, bongos…

Ici, on aborde votre titre, EP ou album, votre style… la cohérence des titres entre eux , l’esthétique générale ; cette étape est une discussion entre le client et l’ingénieur du son qui va déterminer la suite !

Certaines erreurs sont parfois passées « à l’as » lors de l’enregistrement. Cette étape vise à corriger ces erreurs, qu’elles soient techniques (par exemple des « pops » ou des bruits résiduels), ou artistiques (note fausse, trop forte, ou mal calée rythmiquement …). Chaque piste est ainsie nettoyée et/ou corrigée. Cette étape est réalisée par l’ingénieur du son avec ou sans le client, si les objectifs sont clairement définis. En effet un excès de corrections non désirées pourrait amener à perdre le « groove » ou l’âme d’une prise.

Nous réalisons une première balance, un « rough mix » qui constitue un point de départ et qui consiste à gérer le volume relatif de chaque piste pour tenter d’atteindre l’objectif émotionnel. Il est en effet primordial de toujours avoir une vue globale de ce qu’on fait. Cette balance sera toujours au coeur de nos préoccupations : il est parfois beaucoup plus efficace de baisser un instrument qui « a trop de 2 500 Hz » plutôt que de mettre un EQ correctif qui peut générer des problèmes de phase…

Nous travaillons toujours sur l’intelligibilité de chaque piste dans le mix global, à l’aide d’effets bien sûr, mais aussi de la panoramique et… de la balance. C’est à cette étape que sont traités les problèmes de « masquage », qui nuisent à la clarté des instruments entre eux et du mix global. Ce travail sur la clarté remet l’énergie et l’émotion de chaque piste au coeur du mix. Trop souvent certains mixeurs pensent, à tort, qu’il faut d’abord travailler les EQ, puis les compresseurs… puis les effets temporels… Cela revient à confondre moyen et but. L’étape de clarté va certes souvent s’appuyer sur ces effets, mais uniquement dans ce but. Cette étape va permettre de se poser les bonnes questions et d’y répondre : qu’est-ce qui est utile, qu’est-ce qui ne l’est pas ? qu’est-ce qu’on veut entendre d’emblée, qu’est-ce qu’on doit entendre en tendant l’oreille ? qu’est ce qui est superflu ? comment je hiérarchise et je place les instruments dans l’espace les uns par rapport aux autres ?

Etape artistique qui permet d’atteindre notre objectif, lorsque les prérequis des étapes précédentes sont atteints. Souvent, on parle d’ajouter des effets, vintage ou non, ou de la distorsion harmonique pour que « ça sonne mieux ». C’est parfois efficace. Mais au global, quand on compare avec notre mix initial, on peut parfois agir pour rien. Ce travail d’embellissement passe certes par des actions sur des pistes individuelles, mais ces actions seront toujours relatives : si un instrument prend plus de place, cela signifie qu’il y en aura moins pour un autre ! C’est une étape artistiquement sensible, qui permet d’atteindre l’objectif émotionnel !